Spectacle « DE CONCERT »
SPECTACLE CLOWNESQUE ET MUSICAL
Note d’intention
Nous n’avons jamais été aussi bien informés de l’état de la planète par les multiples sources médiatiques et réseaux sociaux ; pour autant, la représentation que nous avons du monde est propre à chacun. Elle s’articule autour de nos croyances, idéologies, valeurs, sensibilités qui font que nous « fabriquons » notre propre réalité, celle qui nous permet de vivre en adéquation avec le sens que nous donnons à notre existence.
La création, De Concert met en scène deux personnages que tout réuni et tout oppose. Unies par la musique et les tournées, une harpiste et son accessoiriste gèrent leur équilibre dans une relation ascendante où chacune semble avoir trouvé sa place et son confort dans cette sphère artistique ; Au-delà de cette circonférence, on perçoit très vite qu’elles ne partagent pas la même vision du monde.
Sinopsie
Duo avec une clown fantaisiste et une harpiste renommée qui tournent et arpentent le monde, de concert.
L’une – la clown – est au service de l’autre. Elle installe minutieusement chaque accessoire de musique qu’elle détourne de son utilité, le temps d’un jeu clowné. Pour exister, la clown ressent le besoin de jouer avec tout et transformer la réalité d’un monde qu’elle trouve trop normé et tronqué.
L’autre – la harpiste – brille par sa renommée et sa passion de la musique. Dès son entrée sur scène, on sent le poids d’une éducation traditionnelle et académique où tout est codé et cadré.
Happée par la lecture du Monde, quotidien qui l’absorbe chaque jour, la clown durant la représentation va progressivement déborder sur le concert en mettant la musicienne et son public témoins d’une tragédie humaine mise en exergue par un jeu clownesque décalé, drôle et émouvant.
L’histoire
Au moment où le concert démarre, celui-ci est progressivement interrompu par des manifestations incongrues de l’accessoiriste (la clown) – qui pour lutter contre le sommeil, se maintient éveiller en lisant le quotidien – le Monde.
Par malchance ce journal échappe des mains du clown et à partir de ce moment, plus rien ne fonctionne normalement. Le journal devient l’objet de tension entre la harpiste et son accessoiriste jusqu’à l’arrêt définitif du concert. L’actualité a envahi la scène et changé le cours de l’histoire en entraînant les deux protagonistes dans une aventure folle au travers du Monde.
Elles sont confrontées – chacune à leur manière- à la guerre, la fuite, l’exode, la solitude, l’immigration, le réchauffement climatique. L’une, la Harpiste est témoin des drames qui se jouent dans l’histoire qu’elle accompagne musicalement, l’autre, la clown est confrontée en direct aux faits divers.
Le temps et les époques se confondent pour mieux faire apparaitre une actualité qui se répète de siècle en siècle. Les extraits de textes et chansons glanés au fil de l’eau sont autant de références décalées qui parleront tantôt aux enfants tantôt aux adultes.
La réalité et la fiction se mêlent dans le jeu clownesque où la tragédie humaine est prise à la fois sérieusement et de manière risible. La musicienne souligne le trait à chaque tableau en portant un regard sarcastique sur les évènements quand son accessoiriste est prise par l’émotion.
Le théâtre d’objets (à partir de papier journal) amène une dimension ludique et enfantine qui adoucit la réalité tout en la rendant plus poétique et émouvante.
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